Léon Spilliaert

Œuvre au noir (Ostende1881 - Bruxelles 1946)

« Spilliaert et moi sommes frères de noir. Ce qui nous différencie, c’est qu’il a du talent, une œuvre et une moustache.
Ses paysages sont des asiles, ses portraits, les effigies de nos âmes sombres. Avec ses natures mortes, il transcende le réel et rend le banal fantastique.
C’est un alchimiste : de la boue et la sombreur, il fait du sublime.
Spilliaert donne du panache au spleen.
Pour le côtoyer davantage, j’ai voulu écrire sur lui en partant sur ses traces.
Ostende, Bruxelles, Paris.
Ce n’était pas si loin.
J’espère que vous prendrez le même plaisir que moi à faire sa connaissance. »

E. B.
  • 112 pages - 145 x 200 mm
  • Couleur - Broché
  • EAN : 9782746756403
  • ISBN : 9782746756403

Autour du livre

Pour aller plus loin...

Retrouvez l'exposition Léon Spilliaert (1881-1946). Lumière et solitude au Musée d'Orsay (niveau 2) du 13 octobre 2020 au 10 janvier 2021.

Une exposition qui se concentrera sur les années les plus intenses de la création de Spilliaert, entre 1900 et 1919 et déclinera un nombre limité de thèmes, à partir d’ensembles constituant des variations à partir d’un même sujet ou de mêmes questionnements artistiques.

Entre interrogations métaphysiques et culture flamande, Spilliaert crée des oeuvres inclassables, qui tissent des liens avec le symbolisme et l’expressionnisme contemporains, et semblent annoncer, dans ses paysages les plus radicaux, simplifiés à l’extrême, l’abstraction géométrique et le minimalisme.

Dans son œuvre, réalisée presque exclusivement sur papier, il mélange différentes techniques graphiques, crayons, fusain, encre de Chine, pastel, craie, aquarelle et gouache. L’encre de Chine est son matériau de prédilection, dont il explore la transparence, la liquidité et la noirceur pour traduire son monde intérieur ancré dans une ville particulière, Ostende, où il a passé l’essentiel de sa vie.

L’exposition, centrée sur les œuvres les plus radicales et originales de Spilliaert, se déroulera en plusieurs temps, organisés par séries chrono-thématique où les œuvres seront rassemblées suivant leurs rapports plastiques. Elle débutera et se terminera par l’évocation des liens profonds de l’artiste avec la littérature et réunira de magnifiques ensembles d’intérieurs, d’autoportraits, de paysages et de figures.

En savoir plus sur l'exposition.

On en parle...

« Un portrait inspiré »
LIVRES HEBDO
« On lui sait gré de partager un tel cadeau.»
L’OBS
« Un très joli livre »
LA LIBRE BELGIQUE
« Avec un humour mêlé de tendresse, Eva Bester rend à ce mélancolique un hommage bref et vibrant.»
LE MONDE DES LIVRES
« Originale introduction à l’une des peintures les plus énigmatiques du siècle dernier. »
BOOKEMISSAIRE
« Eva Bester sonde les méandres de la sensibilité à la recherche d’exquises incongruités. »
L’ÉCHO
« Un scintillant petit essai [ …] inattendu et précieux.»
LE VIF L’EXPRESS
« Une merveilleux portrait kaléidoscopique.»
ELLE
« Un excellent ouvrage »
LE SOIR MAGAZINE
« Un très bon livre à dévorer »
BEAUX ARTS.COM
« Plus qu’une biographie, c’est un puissant remède à la mélancolie qui nous est offert.»
Les INROCKS
« Un essai enthousiaste et concis. On suit [Eva Bester] avec d’autant plus de plaisir que cette
grande amie de la mélancolie ne manque en rien d’humour, et, qui l’eût cru, Léon Spilliaert non plus.»
LE CANARD ENCHAÎNE

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